Aladin et la lampe merveilleuse
Ce métrage est une des 20 adaptations du fameux conte
arabo-perse du recueil des Mille et Une Nuits. Mais il y a de légères
différences avec cette version et celle de Disney. Celle-ci respecte un
peu plus le texte original. Par exemple, il y a deux génies, un pour
l'anneau, l'autre pour la lampe; il n'y a pas de limite de vœux, Aladin
peut frotter sa lampe comme bon lui semble. Il a été produit par la
Toei, au japon, en 1982 (830 films d'animations ont été produit par la
Toei), avec les mêmes créateurs qui nous ont offert la série animée des
Tortues Ninja et les Moomins.
Ce que j'apprécie de cette version, c'est le ton très intense et dramatique, qu'on ne retrouve que peu dans la version de Disney. La finale du film est fabuleuse, et la tension ne cesse d'augmenter jusqu'à l'inévitable fin heureuse. Néanmoins, le film échoue à rendre Aladin sympathique. Il est même arrogant à certains moments et ne respecte aucunement sa mère dans une séquence de la première partie du film. En plus, à un moment, il va se plaindre que sa vie est vide et qu'il ressent un manque, mais ne va jamais rien faire pour changer ça. Ça n'aide pas le spectateur à s'attacher au personnage. À aucun moment on sent qu'Aladin mérite sa bonne fortune, et c'est dommage.
Au début du film, on peut entendre la chanson "Angel's Flight", composée par Chuck Greenberg, interprétée par Shadowfax, distribuée à l'époque par une maison de disque New Age américaine dans les années 80... ce qui fait douter de son pays d'origine. Selon "L'encyclopédie de l'anime: Un gui de l'animation japonaise depuis 1917" de Clements/McCarthy, ce film était une co-production avec la compagnie américaine Rankin-Bass, ce qui expliquerait certains choix musicaux et le design des personnages qui ne ressemble pas du tout aux dessins animés traditionnels japonais. Toutefois, aucune mention de Rankin-Bass ne se retrouve au générique... Qui dit vrai? La version française offre un doublage coloré et très bien interprété, en particulier la voix de Jacques Ferrière, dans le rôle du sorcier.
Notez que le nom Aladin dans le titre a été écrit avec un seul "D", comme la version réalisé en 1969 par Jean Image (aussi diffusé à Ciné-Cadeau), tandis que le nom original du conte est écrit avec 2 "D", Aladdin. Toutefois, ils ont conservé les deux "D" dans le titre original japonais.
Le film a été diffusé 2 fois lors de Ciné-Cadeau; en 1985, puis en 1986. Désolé de la basse qualité de notre archive, c'est la seule qu'on a trouvée jusqu'à présent.
FICHE TECHNIQUE
Titre original: Sekai Meisaku Dowa - Aladdin to Mahou no Lamp
Titre alternatif: Aladdin and the magic lamp
Année de sortie: 1982
Première diffusion francophone: 31 décembre 1982 (Antenne 2 - Récré A2)
Première diffusion à Ciné-Cadeau: mardi 24 décembre 1985, puis le 31 décembre 1986
Durée: 60 min.
Pays: Japon
Réalisateur: Yoshikatsu Kasai, Kasai Yoshinori
Scénario: Akira Miyazaki, Sandra Willard
Musique: Godiego, Tsubonou Katsuhiro, Yukihide Takekawa, Katsuhiro Tsubonô
Produit par : Toei Company
Synopsis: Aladin est un enfant pauvre qui vit seul avec sa mère dans une grande ville. Habile et rusé, il partage avec générosité ce qu’il vole. Un jour, un mystérieux homme avec un corbeau sur l’épaule lui propose beaucoup d’argent en échange d’un service : Aladdin devra l’accompagner dans un endroit secret du désert pour y récupérer une lampe magique. Aladdin la vole et l’utilise pour se marier avec la jeune Princesse. Hélas, l’homme au corbeau est en fait un cruel sorcier noir ! Il reprend la lampe, subtilise le palais et enlève la Princesse. Le Roi, furieux, donne trois jours à Aladdin pour sauver sa fille... (Planète-Jeunesse.com)
Ce que j'apprécie de cette version, c'est le ton très intense et dramatique, qu'on ne retrouve que peu dans la version de Disney. La finale du film est fabuleuse, et la tension ne cesse d'augmenter jusqu'à l'inévitable fin heureuse. Néanmoins, le film échoue à rendre Aladin sympathique. Il est même arrogant à certains moments et ne respecte aucunement sa mère dans une séquence de la première partie du film. En plus, à un moment, il va se plaindre que sa vie est vide et qu'il ressent un manque, mais ne va jamais rien faire pour changer ça. Ça n'aide pas le spectateur à s'attacher au personnage. À aucun moment on sent qu'Aladin mérite sa bonne fortune, et c'est dommage.
Au début du film, on peut entendre la chanson "Angel's Flight", composée par Chuck Greenberg, interprétée par Shadowfax, distribuée à l'époque par une maison de disque New Age américaine dans les années 80... ce qui fait douter de son pays d'origine. Selon "L'encyclopédie de l'anime: Un gui de l'animation japonaise depuis 1917" de Clements/McCarthy, ce film était une co-production avec la compagnie américaine Rankin-Bass, ce qui expliquerait certains choix musicaux et le design des personnages qui ne ressemble pas du tout aux dessins animés traditionnels japonais. Toutefois, aucune mention de Rankin-Bass ne se retrouve au générique... Qui dit vrai? La version française offre un doublage coloré et très bien interprété, en particulier la voix de Jacques Ferrière, dans le rôle du sorcier.
Notez que le nom Aladin dans le titre a été écrit avec un seul "D", comme la version réalisé en 1969 par Jean Image (aussi diffusé à Ciné-Cadeau), tandis que le nom original du conte est écrit avec 2 "D", Aladdin. Toutefois, ils ont conservé les deux "D" dans le titre original japonais.
Le film a été diffusé 2 fois lors de Ciné-Cadeau; en 1985, puis en 1986. Désolé de la basse qualité de notre archive, c'est la seule qu'on a trouvée jusqu'à présent.
FICHE TECHNIQUE
Titre original: Sekai Meisaku Dowa - Aladdin to Mahou no Lamp
Titre alternatif: Aladdin and the magic lamp
Année de sortie: 1982
Première diffusion francophone: 31 décembre 1982 (Antenne 2 - Récré A2)
Première diffusion à Ciné-Cadeau: mardi 24 décembre 1985, puis le 31 décembre 1986
Durée: 60 min.
Pays: Japon
Réalisateur: Yoshikatsu Kasai, Kasai Yoshinori
Scénario: Akira Miyazaki, Sandra Willard
Musique: Godiego, Tsubonou Katsuhiro, Yukihide Takekawa, Katsuhiro Tsubonô
Produit par : Toei Company
Synopsis: Aladin est un enfant pauvre qui vit seul avec sa mère dans une grande ville. Habile et rusé, il partage avec générosité ce qu’il vole. Un jour, un mystérieux homme avec un corbeau sur l’épaule lui propose beaucoup d’argent en échange d’un service : Aladdin devra l’accompagner dans un endroit secret du désert pour y récupérer une lampe magique. Aladdin la vole et l’utilise pour se marier avec la jeune Princesse. Hélas, l’homme au corbeau est en fait un cruel sorcier noir ! Il reprend la lampe, subtilise le palais et enlève la Princesse. Le Roi, furieux, donne trois jours à Aladdin pour sauver sa fille... (Planète-Jeunesse.com)
*****
Court-métrage suédois de 1987 réalisé par Jan
Gissberg, inspiré du livre et des personnages créés par Thomas Funck
(1919-2010). C'est d'ailleurs ce même Thomas Funck qui en a composé la
musique et qui double toutes les voix, tel qu'il l'a déjà fait lors
d'émissions de radio mettant en scène ses personnages. Le titre original
est Kalle Stropp och Grodan Boll ("Charlie Strap and Froggy Ball" en
version anglaise).
Synopsis: Kalle Stropp est une sauterelle qui compte parmi ses amis Grodan Boll, la grenouille. Un jour, la poule, qui fait partie de leurs amis, est capturée par des voleurs de poules. Les deux amis partent alors à sa recherche pour la délivrer.
Un autre film précéda celui-ci, inspiré des mêmes personnages, cette fois avec des acteurs, tourné en 1956. Et même si on ne comprend pas le suédois (il n'a jamais été traduit), c'est très divertissant et étrange. Je le suggère fortement, ne serais-ce que pour un coup d’œil. Je vous l'ai partagé plus bas.
Court-Métrage présenté au Québec dans le cadre de Ciné-Cadeau le mardi 26 décembre 1989, sur la chaîne Radio-Québec, animé à l'époque par Fanny Lauzier. Le film fut aussi édité en VHS en France en 1994 et jusqu'à présent, on ignore toujours si il a eu droit à une distribution au Québec.
Synopsis: Kalle Stropp est une sauterelle qui compte parmi ses amis Grodan Boll, la grenouille. Un jour, la poule, qui fait partie de leurs amis, est capturée par des voleurs de poules. Les deux amis partent alors à sa recherche pour la délivrer.
Un autre film précéda celui-ci, inspiré des mêmes personnages, cette fois avec des acteurs, tourné en 1956. Et même si on ne comprend pas le suédois (il n'a jamais été traduit), c'est très divertissant et étrange. Je le suggère fortement, ne serais-ce que pour un coup d’œil. Je vous l'ai partagé plus bas.
Court-Métrage présenté au Québec dans le cadre de Ciné-Cadeau le mardi 26 décembre 1989, sur la chaîne Radio-Québec, animé à l'époque par Fanny Lauzier. Le film fut aussi édité en VHS en France en 1994 et jusqu'à présent, on ignore toujours si il a eu droit à une distribution au Québec.
* Ajout de Steve Caron: Ces 2 personnages sont également apparus dans un autre Ciné-Cadeau des années 90 qui s'intitulait "Froggy et Charlie au pays des pommes de pin". *
* Note supp. du blogue: Cette suite a été réalisé en 1991, diffusé le 2 janvier 1995 pour la première fois à Ciné-Cadeau. Nous le cherchons d'ailleurs... *
Criquet et Grenouillot (1987) (Ciné-Cadeau) par RetroToonAddict
Le film de 1956, en version originale suédoise
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