samedi 5 décembre 2015

Pinocchio dans l'espace / Yogi l'ours et le grand gala de Noël

Album d'autocollant De Pinocchio dans l'espace

Pinocchio dans l'espace

Les studios belges Belvision, voulant rivaliser avec le Pinocchio de Disney, lancent le projet de Pinocchio dans l'espace, parce que c'était durant une période où la conquête spatiale était populaire. Ils vont collaborer avec les studios américains Swallow pour s'assurer une carrière anglo-saxonne. D'ailleurs, on ne trouve que l'affiche anglophone du film, l'affiche française est quasiment disparue de la surface de la planète.

Dès le lancement du projet, on peut voir les premières images dans le magazine Tintin #724 (6 septembre 1962). Le film sera réalisé par Ray Goossens. Au moment de la sortie en salle en 1965, une campagne promotionnelle bien orchestrée est lancée, d'abord avec une bande-annonce sous forme de bande dessinée dans le magazine Tintin, puis un album illustré apparaît sur les tablettes, aux éditions Lombard, suivi d'un autre chez Dargaud, adapté par Louis Musin, transformant avec brio le scénario du film en histoire à lire. Les dessins sont confiés à Willy Lateste, chef animateur chez Belvision. Ce sera son dernier projet d'animation avant son décès en 1967. On sortit aussi éventuellement des chocolats belges et un album d'autocollants sous l'étiquette du chocolatier "Jacques".

L'histoire semble avoir lieu après la version de Disney. Pinocchio, qui n'en fait encore qu'à sa tête, se fait retransformer en marionnette de bois par la fée bleue pour le punir. Il devra accomplir de grandes choses pour retrouver sa forme humaine et prouver qu'il la mérite. Il décide, en toute innocence, qu'il vaincra le terrifiant Astro, une baleine de l'espace qui menace le calme cosmique et en particulier la Terre. Il embarque alors dans une grande aventure spatiale en compagnie d'un nouvel ami appelé "Twortu", une tortue cosmonaute.

Un de mes longs métrages favoris du catalogue Ciné-Cadeau. Pour le côté science-fiction/fantastique, mais aussi pour la diversité des personnages, certains attachants, certains monstrueux! Comme la majorité de la collection signée Belvision, ce n'est pas un film parfait, mais il faut l'admettre, c'est une aventure très inspirée, dans un monde effrayant rempli de créatures de science-fiction toutes plus originales les unes que les autres. Si le style vous accroche, il saura vous tenir en haleine jusqu'à la fin, dans une ambiance, somme toute, bien maitrisée. C'est aussi un film musical, bien entendu, et les chansons sont très accrocheuses. J'ai eu beaucoup de plaisir à revoir ce petit bijou qui n'était que vagues souvenirs avant de le retrouver sur une VHS enregistrée. Je me suis même souvenu du moment exact de ma première fois, assis sur le tapis, en pyjama, adossé au pouf, réchauffé par le feu qui crépitait dans le foyer. Que de bons et doux souvenirs...

Au Québec, il faudra attendre le 28 décembre 1985 pour une première diffusion à Ciné-Cadeau. Le film sera suffisamment populaire pour avoir droit à une rediffusion l'année suivant, le 23 décembre 1986, puis le 5 janvier 1990.

FICHE TECHNIQUE
  Titre original: Pinocchio in outer space
Année de sortie: 1965
Première diffusion à Ciné-Cadeau: samedi 28 décembre 1985
Rediffusion à Ciné-Cadeau: 23 décembre 1986, 5 janvier 1990
Durée: 71 min.
Pays: États-Unis / Belgique
Réalisateur: Ray Goossens
Scénario: Norm Prescott, Fred Ladd, d'après une histoire de Carlo Collodi
Musique: Pablo Zavala
Produit par : Belvision, Swallow
Synopsis: Suite à son mauvais comportement, Pinocchio est redevenu une marionnette. Il souhaite de nouveau devenir un petit garçon. Afin de se racheter, il part dans l'espace combattre la baleine volante Astro qui menace la Terre.



Le recueil de BD français Tintin #724, 6 septembre 1962
avec Pinocchio dans l'espace sur le cover




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Bonus *HORS-SÉRIE* du jour:
Yogi l'ours et le grand gala de Noël

vendredi 4 décembre 2015

Le paquet qui parle / Le vilain petit canard

La paquet qui parle

Un film populaire dans la programmation de Ciné-Cadeau, et avec raison.
"Le paquet qui parle" est le premier télé-film d'animation réalisé par le duo Brian Cosgrove et Mark Hall en 1978, qui ont ensuite réalisé la série Dare Dare Motus. Le film est librement inspiré du livre de Gerald Durell, sorti en 1974, The Talking Parcel, et adapté par la talentueuse Rosemary Anne Sisson. La différence majeure entre le film et le livre est que dans le film, on ne retrouve qu'un seul personnage humain, Pénélope, mais le livre en contenait plusieurs. Il aura fallu à Cosgrove/Hall quatorze mois pour réaliser ce film.

Pénélope trouve un paquet sur la plage contenant un perroquet, et elle l'aidera à aller sauver le roi et magicien H.H. tenu prisonnier par les Basilics, des coqs plutôt sinistres qui veulent dominer le pays de la mythologie. Au cours de leurs aventures, Pénélope et son perroquet devront affronter une myriade de créatures plus effrayantes les unes que les autres, tel qu'un Cocatrice, un monstre mythologique possédant une tête de coq, des ailes de chauve-souris et un corps de serpent.

Ce film d'animation anglais est quarante merveilleuses minutes remplies d'action. L'aventure débute dès les premières minutes et ne cessera de surprendre jusqu'à la fin, dans un suspense excitant et très réussi. Le doublage, fait en France, est très attachant et il colle merveilleusement aux personnages. Un film très divertissant et original.

Il fut diffusé en français pour la première fois lors de Ciné-Cadeau le lundi 27 décembre 1982 (6 jours après ma naissance!) et en France, sur la chaîne TF1, dans le cadre de "Destination Noël", le 29 décembre de la même année. Il eut la chance d'être rediffusé 3 autres fois à Ciné-Cadeau, en 1983, 1986 et en 1989.

FICHE TECHNIQUE
  Titre original: The Talking Parcel
Année de sortie: 1978
Première diffusion à Ciné-Cadeau: Lundi 27 décembre 1982
Rediffusion à Ciné-Cadeau: 28 décembre 1983, 2 janvier 1986, 23 décembre 1989
Durée: 40 min.
Pays: Royaume-Uni
Réalisateur: Brian Cosgrove
Scénario: Brian Cosgrove, Mark Hall (d'après un roman de Gerald Durrell)
Musique:  David Rohl, Stuart J. Wolstenholme
Produit par : Cosgrove/Hall Productions
Synopsis: Alors qu'elle s'amuse à fabriquer un château de sable sur la plage, la petite Pénélope est intriguée par le chant étrange provenant d'un paquet ramené sur la berge par les vagues...
Elle est encore plus surprise quand elle découvre que ledit paquet contient un drôle de perroquet, lequel a promis de trouver quelqu'un qui pourrait l'aider à délivrer le roi et magicien H.H qui est retenu prisonnier par les Basilics, de sinistres coqs ! Ces derniers veulent régner sur le Pays de la Mythologie et retiennent captif le bon roi afin de lui faire dire où est caché le livre qui leur permettrait de réaliser leurs noirs desseins. Pénélope accepte d'aider le Perroquet malgré son mauvais caractère. Ils embarquent dans la locomotive Hortense et partent pour le Pays de la Mythologie. (Planète-Jeunesse.com)


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Contes et légendes: Le vilain petit canard

Il m'a été très difficile de trouver des informations sur ce court métrage et encore, elles sont incomplètes. Nous avons plus de spéculations que de confirmations, mais au moins, on a trouvé la provenance. Ce court semble faire partie d'une collection appelée "Contes et légendes", en français (World Famous Fairy Tales en anglais et Sekai Meisaku Dowa en version originale). Mais lorsqu'on cherche cette série, on trouve plutôt une liste de 4 moyens métrages de 60 minutes, tous (ou presque) inspirés des contes de Hans Christian Andersen (1805-1875), réalisés au Japon par la Toei Animation, mais aucune mention du Vilain petit canard. Cette collection contient des films datant de 1977 jusqu'en 1982 et était destinée à un marché international. Les 5 titres nommés sur Wikipedia (Les cygnes sauvages (1977), Poucette (1978), 12 mois (1980), Le lac des cygnes (1981) et Aladin et la lampe magique (1982)), tous de 60 minutes, semblent n'avoir rien à voir avec les courts métrages que l'on recherche, qui sont d'une durée maximum de 10 minutes. Mais on sent qu'on approche quand même considérant que ces films de 60 minutes ont été diffusés aussi à Ciné-Cadeau. Malheureusement, sur le site de la Toei (en anglais et en japonais seulement), on ne trouve rien du tout.

Sur le point d'abandonner mes recherches, je suis tombé sur une VHS américaine contenant plusieurs de ces courts métrages "Contes et légendes" sous le titre "Fairy Tale Classics", édités par Children's Video Library (voir photos plus bas). Et par expérience, on ne peut pas se fier au titre de la collection car les distributeurs vidéo de l'époque pouvaient donner les titres qu'ils voulaient à leurs éditions, ce qui portait à confusion plus souvent qu'autrement. Les contes contenu sur cette VHS sont: Les souliers rouges, Cendrillon, Ali Baba, Les musiciens de Brême et Le vilain petit canard. La photo derrière la pochette me confirme que c'est bien ce que je recherche.  
 

Alors je me suis souvenu qu'un court métrage de Cendrillon a déjà été diffusé à Ciné-Cadeau si on en croit l'horaire du TV Hebdo en date du 24 décembre 1987. Ajoutez à cela qu'on m'a demandé si je possédais ce fameux Cendrillon, c'est donc suffisamment de détails pour croire que plusieurs de ces "Contes et légendes" ont été traduits en français et diffusés à Ciné-Cadeau. Mais on ignore toujours si il y eu d'autres courts que Le vilain petit canard et Cendrillon... J'ai trouvé la version anglaise de Cendrillon, ci-bas. Peut-être pourrez-vous confirmer que c'est bien celui-ci qui avait été diffusé à l'époque? La seule information concrète que j'ai pu dénicher sur "Le vilain petit canard" est qu'il aurait été réalisé en 1979.

Pourquoi est-ce si difficile à retracer? Parce que ces dessins animés un peu génériques étaient faits, comme je l'ai mentionné, pour le marché international et étaient vendus très peu cher, un peu comme pour arrondir les fins de mois, pour boucher les trous de la case horaire. Vous vous souvenez des VHS de dessins animés à 1$ que l'on trouvait dans une boîte au milieu des allées dans les grandes surfaces? La qualité de transfert laissait souvent à désirer et la traduction, généralement atroce, fait en une seule prise (voir La surprise du Père Noël). Si ces VHS étaient vendus si peu cher, vous pouvez facilement imaginer que les coûts de production étaient très minimes. C'était généralement des dessins animés libres de droits d'auteur, donc gratuits. De plus, pour éviter de devoir le traduire, on retirait parfois le générique, ce qui rendait la tâche de retrouver la provenance encore plus difficile. C'est justement ce que faisait Ciné-Cadeau, ils retiraient le générique pour garder les enfants accrochés au téléviseur et éviter toute chance de perdre leur attention.

Au final, trouver d'où viennent ces courts métrages est parfois une tâche ardue, mais peut-être que tu en sais plus que moi? Partage tes connaissances!

Contes et Légendes: Le vilain petit canard par RetroToonAddict



Contes et légendes: Cendrillon (version anglaise)

jeudi 3 décembre 2015

Aladin et la lampe merveilleuse / Criquet et Grenouillot

Aladin et la lampe merveilleuse

Ce métrage est une des 20 adaptations du fameux conte arabo-perse du recueil des Mille et Une Nuits. Mais il y a de légères différences avec cette version et celle de Disney. Celle-ci respecte un peu plus le texte original. Par exemple, il y a deux génies, un pour l'anneau, l'autre pour la lampe; il n'y a pas de limite de vœux, Aladin peut frotter sa lampe comme bon lui semble. Il a été produit par la Toei, au japon, en 1982 (830 films d'animations ont été produit par la Toei), avec les mêmes créateurs qui nous ont offert la série animée des Tortues Ninja et les Moomins.

Ce que j'apprécie de cette version, c'est le ton très intense et dramatique, qu'on ne retrouve que peu dans la version de Disney. La finale du film est fabuleuse, et la tension ne cesse d'augmenter jusqu'à l'inévitable fin heureuse. Néanmoins, le film échoue à rendre Aladin sympathique. Il est même arrogant à certains moments et ne respecte aucunement sa mère dans une séquence de la première partie du film. En plus, à un moment, il va se plaindre que sa vie est vide et qu'il ressent un manque, mais ne va jamais rien faire pour changer ça. Ça n'aide pas le spectateur à s'attacher au personnage. À aucun moment on sent qu'Aladin mérite sa bonne fortune, et c'est dommage.

Au début du film, on peut entendre la chanson "Angel's Flight", composée par Chuck Greenberg, interprétée par Shadowfax, distribuée à l'époque par une maison de disque New Age américaine dans les années 80... ce qui fait douter de son pays d'origine. Selon "L'encyclopédie de l'anime: Un gui de l'animation japonaise depuis 1917" de Clements/McCarthy, ce film était une co-production avec la compagnie américaine Rankin-Bass, ce qui expliquerait certains choix musicaux et le design des personnages qui ne ressemble pas du tout aux dessins animés traditionnels japonais. Toutefois, aucune mention de Rankin-Bass ne se retrouve au générique... Qui dit vrai? La version française offre un doublage coloré et très bien interprété, en particulier la voix de Jacques Ferrière, dans le rôle du sorcier.

Notez que le nom Aladin dans le titre a été écrit avec un seul "D", comme la version réalisé en 1969 par Jean Image (aussi diffusé à Ciné-Cadeau), tandis que le nom original du conte est écrit avec 2 "D", Aladdin. Toutefois, ils ont conservé les deux "D" dans le titre original japonais.

Le film a été diffusé 2 fois lors de Ciné-Cadeau; en 1985, puis en 1986. Désolé de la basse qualité de notre archive, c'est la seule qu'on a trouvée jusqu'à présent.

FICHE TECHNIQUE
  Titre original: Sekai Meisaku Dowa - Aladdin to Mahou no Lamp
Titre alternatif: Aladdin and the magic lamp
Année de sortie: 1982
Première diffusion francophone: 31 décembre 1982 (Antenne 2 - Récré A2)
Première diffusion à Ciné-Cadeau: mardi 24 décembre 1985, puis le 31 décembre 1986
Durée: 60 min.
Pays: Japon
Réalisateur: Yoshikatsu Kasai,
Scénario: Akira Miyazaki,
Musique: Godiego, Tsubonou Katsuhiro, Yukihide Takekawa, Katsuhiro Tsubonô
Produit par : Toei Company
Synopsis: Aladin est un enfant pauvre qui vit seul avec sa mère dans une grande ville. Habile et rusé, il partage avec générosité ce qu’il vole. Un jour, un mystérieux homme avec un corbeau sur l’épaule lui propose beaucoup d’argent en échange d’un service : Aladdin devra l’accompagner dans un endroit secret du désert pour y récupérer une lampe magique. Aladdin la vole et l’utilise pour se marier avec la jeune Princesse. Hélas, l’homme au corbeau est en fait un cruel sorcier noir ! Il reprend la lampe, subtilise le palais et enlève la Princesse. Le Roi, furieux, donne trois jours à Aladdin pour sauver sa fille... (Planète-Jeunesse.com)
 

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Bonus du jour:
Criquet et Grenouillot

Court-métrage suédois de 1987 réalisé par Jan Gissberg, inspiré du livre et des personnages créés par Thomas Funck (1919-2010). C'est d'ailleurs ce même Thomas Funck qui en a composé la musique et qui double toutes les voix, tel qu'il l'a déjà fait lors d'émissions de radio mettant en scène ses personnages. Le titre original est Kalle Stropp och Grodan Boll ("Charlie Strap and Froggy Ball" en version anglaise).

Synopsis: Kalle Stropp est une sauterelle qui compte parmi ses amis Grodan Boll, la grenouille. Un jour, la poule, qui fait partie de leurs amis, est capturée par des voleurs de poules. Les deux amis partent alors à sa recherche pour la délivrer.

Un autre film précéda celui-ci, inspiré des mêmes personnages, cette fois avec des acteurs, tourné en 1956. Et même si on ne comprend pas le suédois (il n'a jamais été traduit), c'est très divertissant et étrange. Je le suggère fortement, ne serais-ce que pour un coup d’œil. Je vous l'ai partagé plus bas.

Court-Métrage présenté au Québec dans le cadre de Ciné-Cadeau le mardi 26 décembre 1989, sur la chaîne Radio-Québec, animé à l'époque par Fanny Lauzier. Le film fut aussi édité en VHS en France en 1994 et jusqu'à présent, on ignore toujours si il a eu droit à une distribution au Québec.

* Ajout de Steve Caron: Ces 2 personnages sont également apparus dans un autre Ciné-Cadeau des années 90 qui s'intitulait "Froggy et Charlie au pays des pommes de pin". *
* Note supp. du blogue: Cette suite a été réalisé en 1991, diffusé le 2 janvier 1995 pour la première fois à Ciné-Cadeau. Nous le cherchons d'ailleurs... *


Criquet et Grenouillot (1987) (Ciné-Cadeau) par RetroToonAddict

Le film de 1956, en version originale suédoise


mardi 1 décembre 2015

Le Piano Magique de Sparky / La Surprise du Père Noël


 Le piano magique de Sparky

Ce film est une des rares productions américaines qui ont fait la programmation des fêtes de Ciné-Cadeau. Elles sont peu nombreuses car on privilégiait un cinéma européen et moins coûteux en droits d'auteur. Le piano magique de Sparky se présente comme un conte de fée moderne et musical.
 
Un court métrage qui ne passe pas par quatre chemins pour nous montrer comme le succès peu vite monter à la tête d'un enfant qui n'est pas préparé à autant d'attention. Un thème peu commun en dessins animés, mais fort intéressant. La beauté de ce thème est qu'il peut s'accorder à tout le monde, n'importe qui peut s'y reconnaître. Et n'est-ce pas ce que l'on recherche dans nos dessins animés? Une belle morale, cette denrée de plus en plus rare dans les dessins animés d'aujourd'hui.
Deuxième apparition du personnage de Sparky à l'écran, ayant débuté comme le personnage sidekick de Bozo le clown durant une courte période dans la série animé du même nom.
Un court métrage charmant qui nous tient captivé jusqu'à la fin. Une fable contemporaine qui vieillit très bien, sauf la voix du piano... Plusieurs d'entre vous se souviennent de la voix robotisée du piano dans la version française... ouff! Certains en sont fascinés, d'autres la détestent, la plupart la craignent... À vous d'en juger!

Vous entendrez, comme un cadeau, beaucoup de musique de grands compositeurs classiques au piano tout au long du film. Beethoven, Chopin, Bach et Rachmaninov sont suffisamment de raisons pour tomber sous le charme de ce sympathique court métrage et avoir envie de le faire découvrir à ses enfants! Et que vous aimiez ou non la musique classique, vous serez charmés par toute la mise en scène et les personnages charismatiques qui se laissent porter par les douces et merveilleuses mélodies interprétées en grande majorité au piano. Rares sont les émissions ou films pour enfants n'utilisant que des pièces de grands compositeurs classiques pour orner leurs aventures, et c'est très dommage. On ne retrouve plus autant les musiques orchestrales comme dans les films d'animation de Disney et de la Warner d'antan. Aujourd'hui, on a plus de chance de devoir subir les derniers hits de Simple Plan et Marie-Mai... Très très dommage...

Un de mes classiques personnels, qui n'était que vague souvenir jusqu'à ce que je trouve la VHS en français dans un sous-sol d'église du quartier Rosemont à Montréal. Je le suggère fortement, le piano magique de Sparky est à la hauteur de vos souvenirs!

FICHE TECHNIQUE
Titre original: Sparky's magic piano
Titre alternatif: 
Année de sortie: 1987
Version française: Médiadub International
Première diffusion à Ciné-Cadeau: Lundi 28 décembre 1992
Durée: 47 min.
Pays: États-Unis
Réalisateur: Lee Mishkin
Scénario: Alan Livingston
Musique: Lalo Schifrin
Avec les voix de (en version originale): Mel Blanc, Heidi Sorenson, Tony Curtis,
Vincent Price et Cloris Leachman. 
Produit par : SMP Associates
Synopsis: Sparky, un jeune garçon, devient ami avec un piano magique, et grâce à son aide, il devient pianiste virtuose. Mais plus Sparky devient célèbre, plus il devient arrogant, alors le piano décide de lui donner une bonne lesson...


Le Piano Magique De Sparky (1987) par RetroToonAddict

 


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 Bonus *HORS-SÉRIE* du jour
La petite Audrey: La surprise du Père Noël

(1947, Noveltoon, alias Santa's Surprise)
Traduction québecoise discutable faite par des anglophones... Ish...
On trouvait ces traductions sur les cassettes VHS à 1$ empilées au centre d'une allée trop éclairées de néons au Walmart (ou équivalent pas clair, comme le Tigre Géant) de votre région. On en a tous eu, et on en garde tous de très mauvais souvenirs.Mais avec du recul, c'est très drôle!